La Poste contraint de respecter son accord
Le groupe La Poste a été débouté mardi devant la cour d’appel de Rouen de ses demandes d’allégement des effectifs sur ses machines de tri postal. En juillet 2010, le tribunal de grande instance de Rouen avait conclu au même rejet.
Le contentieux remonte à 2004 où la Poste a signé un accord national qui prévoit, entre autres, une quatrième personne en poste sur chaque machine de tri petit format. Des accords locaux avaient été signés dans la foulée comme au centre de tri du Madrillet à Saint-Etienne du Rouvray. En 2008, la Poste y avait installé de nouvelles machines encore plus performantes (40.000 lettres triées à l’heure) tout en supprimant la quatrième position de travail. Le syndicat Sud avait déposé alors un référé pour réclamer le maintien de l’accord local et La Poste avait été contrainte au respect de l’accord par le TGI de Rouen.
Un jugement confirmé en appel, puis en cassation. « Entre temps la direction de la plate-forme courrier avait dénoncé l’accord local, refusé un accord de substitution et imposé la suppression du quatrième agent », explique Jacky Pitard du syndicat Sud. Le syndicat avait alors déposé en 2010 un nouveau référé « sur la base de l’accord national toujours en vigueur ». Quinze emplois seraient en jeu rien que sur le centre du Madrillet.
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